Chef d'orchestre français Vincent Monteil a suivi des études de musicologie à la Sorbonne, après une formation musicale complète au Conservatoire National de Région d'Angers, puis à Rueil-Malmaison. Il se perfectionne en suivant les cours de direction d’orchestre de Gérard Devos et Pierre Dervaux.

De 1991 à 1996, Vincent Monteil est Assistant à la Direction Musicale au Théâtre du Capitole de Toulouse : il y acquiert une vaste pratique du répertoire lyrique auprès de grands chefs tels que Michel Plasson, Friedemann Layer, Maurizio Arena ou Donato Renzetti et de chanteurs comme Roberto Alagna, José van Dam, Jean-Philippe Lafont, Leontina Vaduva, Françoise Pollet, Catherine Malfitano. Il dirige les élèves de la classe d’art lyrique du Conservatoire National de Région de Toulouse dans L'heure espagnole et La poule noire en juin 1992. Nicolas Joel, Directeur Artistique du Théâtre du Capitole de Toulouse, lui confie la direction dePrincesse Czardas en décembre 1993, et de La bohème en mars 1995.

En 1996, Klaus Weise, Directeur Musical de l’Orchestre Philharmonique de Nice, lui propose de le rejoindre, comme chef d'orchestre adjoint. Il dirige alors à Nice,à la demande de Gian-Carlo del Monaco, Le nozze di Figaro (1996), Madama Butterfly (1998), Ein Sommernachtstraum (1998), Pulcinella (1998), Le téléphone (1998),La voix humaine (1998).Vincent Monteil s’intéresse également aux grands ballets du répertoire. Après une version chorégraphique de Carmina Burana (1999), il crée pour le ballet de l’Opéra de Nice, La fille mal gardée de Hérold (2000) et Roméo et Juliette de Prokofiev (2001).

Outre le goût de Vincent Monteil pour la scène, le concert figure en bonne part à son répertoire. Il a dirigé, ces dernières années, nombre d’œuvres symphoniques. Il a aussi accompagné des solistes tels que Marielle Nordmann, Patrice Fontanarosa, Paul Meyer, Bernard Soustrot, Jacques Taddei, Maxence Larrieu, PascalRogé, Gabriel Tacchino.En récital avec orchestre, il a accompagné Norah Amsellem, Elisabeth Vidal, Nadine Denize, Alain Fondary, José van Dam…

Régulièrement invité au Festival de Musique Sacrée de Nice, il dirige les Sept paroles du Christ en croix de Franck (1998), le Requiem de Cherubini (1999), et leStabat Mater de Rossini (2001). Une profonde affinité avec la musique chorale lui permet d'aborder Trois petites liturgies de la présence divine de Messiaen (2000) et le Requiem de Verdi (2001).

Il dirige également plusieurs créations au Festival MANCA (Musiques Actuelles Nice Côte d’azur) en 1996 et 1998.

Soucieux de faire partager son amour de la musique à un public élargi, Vincent Monteil s’investit dans nombre de projets pédagogiques. En liaison avec le service Animation culturelle et sociale de l’Opéra de Nice, il a participé à des projets en milieu éducatif. A côté de concerts commentés en milieu scolaire, il s’attache à développer sur plusieurs mois des projets en Zone d’Education Prioritaire. Vincent Monteil sollicite des enfants une participation active, vocale et scénique, pour des ouvrages tels que Brundibar de Krasa et Hänsel et Gretel de Humperdinck. Cette dernière production couronnée de succès en 1998, est reprise sur la scène de l’Opéra de Nice en 2000. La Caisse des Dépôts et Consignations pour son programme Campus en Musique le sollicite chaque année pour des concerts en milieu universitaire.

En 1997, à la demande de Gérard Gastinel, directeur du Conservatoire National de Région de Nice, Vincent Monteil met en place une classe de direction d'orchestre. Jusqu’en 1999, il dirige les orchestres du Conservatoire National de Région de Nice.

De 1996 à 2000, Vincent Monteil fonde et anime le Festival de Musique de Lézat-sur-Lèze. Dans ce cadre il organise chaque été, pour un public peu averti, des soirées musicales qui confrontent répertoire classique, jazz et musiques du Monde.

Vincent Monteil est un chef apprécié à l’étranger : après avoir dirigé en 1998 La serva padrona à Grenade, il dirige en 1999, La Traviata au Theater am Goetheplatzde Brême et, en 2000, Il barbiere di Siviglia, au Teatru Manoel de Malte.

Vincent Monteil débute, en 1999 au Statni Opera Praha, avec Robert le Diable de Meyerbeer, dans la mise en scène de Gilbert Blin. La profonde compréhension de la lettre et de l'esprit de la musique française, qui caractérise le travail approfondi de Vincent Monteil avec les chanteurs et l’orchestre, a rencontré un immense succès. L’Opéra d'Etat de Prague a immédiatement souhaité le réinviter pour diriger Carmen. Cette collaboration fructueuse se poursuitdans le cadre du Printemps de Prague 2001 où il présente avec le metteur en scène Paul-Emile Fourny Ariane et Barbe Bleue de Dukas. Lors du Printemps de Prague 2002, il dirige une trilogie française : CarmenRobert le Diable, Ariane et Barbe Bleue.

En 2003, Vincent Monteil est appelé pour la création en langue française de Faust de Gounod, à l'Opéra de Szeged en Hongrie, dans la réalisation scénique de Robert Alföldi. La première représentation est retransmise en direct par la télévision nationale hongroise Magyar 2, puis diffusée sur Mezzo.

Pour célébrer le bicentenaire de la naissance de Berlioz, Vincent Monteil a dirigé, dans la production de Philippe Godefroid, Béatrice et Bénédict à l’Opéra d’Etat de Prague, en 2003.

L'Opéra de Nice lui a confié une nouvelle production de La chauve-souris pour les fêtes de fin d’année 2003, puis La Grande Duchesse de Gérolstein en 2005.

Sir John Eliot Gardiner lui demande d'être son assistant personnel pour une nouvelle production d'Ariane et Barbe-Bleue à Zürich en 2005.

Il donne à Belgrade l’intégrale des Concertos pour piano de Saint-Saëns ainsi que le Carnaval des Animaux, en deux concerts radiodiffusés en direct à la Radio Serbe (RTS) puis diffusés à la Télévision Serbe.

Vincent Monteil se produit l’année 2006 avec un programme Mozart et la France où sont proposées les œuvres écrites par Mozart à paris en 1778 et les symphonies du Chevalier de Saint-George le « Mozart noir ».

Depuis la saison 2005-2006, Vincent Monteil a été choisi par Cultures-France (département artistique du Ministère des Affaires Etrangères Français) pour diffuser la musique française en Serbie, en Géorgie et en Russie.

Il a remporté un beau succès personnel en 2007 à l’Opéra national du Rhin avec Der Schauspieldirektor et la création française de Richard Wargo The Music Shopà la tête de l’Orchestre Symphonique de Mulhouse et des Jeunes Voix du Rhin.

Il a donné à Tbilissi les premières géorgiennes de La voix humaine en 2005 et Samson et Dalila en 2007.

L’ADDA 31 le met en mai 2007 à la tête de l’OSYJ 31, Orchestre Symphonique des Jeunes de Haute-Garonne.

Il a remporté un beau succès personnel en 2007 à l’Opéra national du Rhin avec Der Schauspieldirektor et la création française de Richard Wargo The Music Shop à la tête de l’Orchestre Symphonique de Mulhouse et des Jeunes Voix du Rhin.

Le 1er mars 2008, Vincent Monteil est nommé Directeur Musical de l’Opéra Studio de l’Opéra national du Rhin. Il transforme, en concertation avec la DRAC Alsace, les Jeunes Voix du Rhin en une nouvelle structure de formation et d’insertion de jeunes artistes lyriques, partie intégrante de l’Opéra national du Rhin : l’Opéra Studio.

Parmi ses prestations remarquées comme chef invité, on notera un concert Offenbach à Nijni Novgorod en juin 2008, ses succès avec Faust à Pampelune en mars 2009 et la Neuvième symphonie de Beethoven à Paris avec l’Orchestre Colonne en mai 2010, ainsi que ses débuts à Montréal en juillet 2010 qui le réinvite pour trois programmes différents l’été 2011. Il a dirigé Samson et Dalila à Nijni-Novgorod dans le cadre de l’Année France-Russie, ce qui lui a valu de nouvelles invitations pour Faust en 2011 à Samara en Russie !

A l’Opéra national du Rhin, Vincent Monteil a dirigé en décembre 2011, la re-création de Ali Baba ou les quarante voleurs de Cherubini, dans une adaptation de Pierre Thilloy, en 2012 la Première française du Chat Botté de César Cui, Die Flerdermaus de Johann Strauss, en 2013 la création de Blanche-Neige de Marius Félix Lange en Alsace et au Théâtre de l’Athénée avec l’Orchestre Lamoureux. Reconnaissant le travail accompli à la tête de l’Opéra Studio, Marc Clémeur lui offre en outre le poste de Conseiller Musical de l’Opéra National du Rhin.

L’été 2012, il prend la direction artistique triennale du festival Cantiere Internazionale d’Arte di Montepulciano, 36 après sa création par Henze.

Avec Die Schöpfung (La Création) de Haydn, Vincent Monteil renoue avec l’oratorio présenté dans la chorégraphie de Uwe Scholz, avec l’orchestre La Follia, 8 représentations sont données à Mulhouse et Strasbourg avant que sa captation ne soit multidiffusée sur Culturebox et Mezzo.

Vincent Monteil retourne en Russie en novembre 2014 pour donner la première russe de La danse des morts d’Arthur Honegger à la Philharmonie de Krasnoiarsk.

En octobre 2014 au Théâtre de la Sinne à Mulhouse, il dirige la création française de l’opéra de Pierre Thilloy Les Faux-Monnayeurs qu’il a créé à Montepulciano en juillet dans la mise en scène Guy-Pierre Couleau.

Pour la saison 2014-2015 il adapte en français l’opéra La Belle au bois dormant de Respighi pour en assurer la création française à l’Opéra national du Rhin (Colmar, Strasbourg et Mulhouse) avec l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg et à Paris au Théâtre de l’Athénée avec l’Ensemble Le Balcon. En 2015, il réalise l’adaptation en français et dirige la création française du Cendrillon de Wolf-Ferrari dans la mise en scène de Marie-Eve Signeyrole.

Il est appelé pour représenter la France au Festival Culturel International de Musique Symphonique d’Alger avec l’Orchestre Lamoureux en septembre 2015.

Après Solstice d’été de Gualtiero Dazzi en juin 2015 Vincent Monteil dirige l’édition 2016 du concert famille de l’Orchestre Symphonique de Mulhouse qui met en situation des chœurs d’enfants des écoles de Mulhouse dans une œuvre contemporaine pour voix et orchestre : Je ne sais pas chanter de Vincent Bouchot.

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